Passionnée de littérature depuis l’enfance, Laure Fridelance évoque le roman bouleversant «Elle s’appelait Sarah». Une histoire poignante portant sur la vie d’une petite fille juive qui fut marquée par la rafle du Vél d’Hiv…
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Quel est votre livre coup de cœur ?
Mon livre coup de cœur est le livre «Elle s’appelait Sarah» de Tatiana de Rosnay. Je n’ai pas choisi ce livre, c’est lui qui m’a choisi. En me baladant dans le rayon, la petite fille qui était sur la couverture m’a fait penser à ma maman. Elle est née en 1940 et l’histoire se déroule en juillet 1942. L’histoire porte sur toute la problématique juive de l’époque. La petite fille Sarah fait partie d’une famille juive. Lors d’un contrôle de police, elle met son petit frère dans le placard pour le sauver mais malheureusement elle ne pourra pas revenir le chercher. Elle et sa famille furent déportées par la suite. C’est quelque chose qui la poursuivra pendant très longtemps.
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Que vous a apporté ce livre ?
De la tristesse par rapport à la période de l’histoire mais aussi de l’espoir. Malgré la culpabilité d’avoir perdu son frère, la petite fille a continué d’avancer dans la vie. Même s’il nous arrive des sales coups, on peut réussir à trouver matière à continuer à vivre. Il y a donc un certain espoir, un élan de vie qui pour moi est important de toute façon dans la vie courante. On peut toujours trouver quelque chose de bien même dans quelque chose qui est mal.
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Quel est votre rapport à la lecture ? Lisez-vous beaucoup ?
Je ne lis plus autant qu’avant. J’ai toujours beaucoup lu. J’étais une petite fille qui lisait énormément, une adolescente qui passait des heures à lire dans sa chambre ou les pieds dans l’herbe. Etant fille unique les livres étaient des amis pour moi. C’était en quelque sorte une compagnie. J’ai toujours aimé le français, la façon qu’on a de pouvoir s’exprimer avec les mots justes, de trouver la bonne phrase et la bonne ponctuation. Maintenant avec un travail, mère de famille avec deux enfants, j’ai un peu plus de mal à lire. Pour moi pour lire, il faut avoir la tête disponible.
J’ai toujours lu par plaisir. Je pense que c’était une échappatoire pour moi et une compagnie. Tout dépend des âges que l’on a mais on peut aussi s’identifier au héros ou à l’héroïne.
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Pourquoi êtes-vous commerçant Livres dans la Boucle ?
Pour plusieurs raisons : mettre en avant Besançon, son centre-ville et mettre en lumière notre belle ville par tous les biais qu’on peut trouver dans les manifestations. Fédérer autour d’événements comme le festival du livre ou de musique qui sont agréables et reconnus. C’est bien qu’une petite ville comme Besançon ait cette aura et soit reconnue pour ceux-ci. Je trouve ça bien aussi que les commerçants participent. Qu’est-ce que c’est un commerce ? Un commerce, c’est la vie du centre-ville.