Le Prix Jeunesse 2023 a été décerné à Éric Antoine

5 ouvrages en lice, 10 classes pour élire le meilleur roman jeunesse ! Tel est le principe du prix jeunesse Livres dans la Boucle, qui a réuni ce mercredi 28 juin les élèves membres du jury pour délibérer et élire le lauréat 2023.

5 ouvrages aux thématiques très diverses

Ce prix, organisé par Livres dans la Boucle, en partenariat avec France Bleu Besançon et le CLEMI, a commencé l’hiver dernier. Après une lecture des cinq romans en compétition, chaque école a désigné un élève pour la représenter et participer à la délibération.

Les cinq ouvrages en lice cette année :

  • Noonahde de Pierre Gemme (Collection Castor romans, Éditions Flammarion)
  • Abracadabra, la baguette volée de Bertrand Puard et Eric Antoine (Éditions Dragon d’or)
  • Frankie, quel cinéma ! de Marie Chartres (Éditions École des Loisirs)
  • Gousse et le livre des scribes de Tristan Koëgel (Éditions Didier Jeunesse)
  • Tibo, la leçon de Nitch de Sophie Tal Men (Éditions Albin Michel)

Un temps d’échange entre les élèves membres du jury

Les 10 élèves membres du jury se sont réunis dans la salle des Partenaires du Musée du Temps aux côtés de Marie Adam-Normand coordinatrice du CLEMI de Besançon, ainsi que de Sophie Thuriet, enseignante animatrice des débats. Après une brève présentation, les élèves ont chacun été invités à donner leur avis sur le premier roman qu’ils avaient entamé.

Des ouvrages qui n’ont pas effrayé nos jeunes lecteurs, qui semblent intéressés par tous les genres de lecture. “Il faut toujours tout essayer de lire : même si tu n’aimes pas trop au début parce que le style peut changer. Il faut apprendre à tout lire !”, explique Maléna. Pour Énora, la lecture est toujours un plaisir. “J’aurais toujours envie de tout lire. Et il faut toujours essayer d’aller au-delà de ce qu’on pense”.

La littérature comme sujet de réflexion pour les élèves

Lors des échanges, la passion des élèves pour la littérature a semblé évidente. Plus étonnant encore, c’est leur capacité à analyser les ouvrages, et par leur prisme, la société. « C’est un personnage un peu différent de la vie courante, parce que d’habitude, les gens aiment soigner leur apparence », explique Cassidy au sujet de Frankie, quel cinéma !. « J’ai l’impression que ce livre fait un peu passer un message pour dire qu’au début, on n’accepte pas son handicap et qu’on l’accepte ensuite », poursuit-elle au sujet de Tibo, la leçon de Nitch, un ouvrage sur le handicap qui a semblé riche en enseignements pour les élèves. « C’est un message pour profiter de la vie, parce que, son handicap, on ne l’a pas ! », pense de son côté Maléna. « Il faut apprendre à s’accepter comme on est : c’est pas parce qu’on a un handicap qu’on ne peut pas vivre comme les autres », conclut Octave.

Abracadabra, grand vainqueur du prix

Ce n’est toutefois pas cet ouvrage de Sophie Tal Men qui a remporté le prix. Avant de dévoiler les résultats des échanges, les élèves ont été invités à lever leur livre favori. C’est Abracadabra qui semblait le plus représenté, ce qui a été confirmé ensuite par les résultats du vote. « L’histoire était géniale et j’étais à fond dans l’histoire », s’enthousiasme Énora au sujet de l’ouvrage. « La fin n’était pas du tout prévisible, on ne pensait pas que ça allait se finir comme ça », estime Ugo.

C’est donc ce roman d’Éric Antoine qui remporte le Prix Jeunesse Livres dans la Boucle 2023 avec une note de 16/20 attribuée par les élèves.

Les actualités sur ce prix Jeunesse sont partagées par les élèves sur leur compte Twitter (@ PrixJeuneLDLB). N’hésitez pas à aller y jeter un œil.

« J’adore lire : j’ai une très grande bibliothèque. Maintenant, je lis les romans de mon papa car j’ai lu tous les miens. J’aimerais partager cette passion avec tout le monde et j’espère que je serai aux Livres dans la Boucle pour rencontrer l’auteur de l’ouvrage gagnant ! »

Louise

« Ma famille me dit que la lecture me rend plus mature alors ça me rend plus forte. De temps en temps, même si on n’aime pas lire, ça peut être bien d’essayer. Parfois, on peut découvrir des livres qui nous ressemblent. »

Énora
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