
Édition régionale
Laëtitia Déchambenoit, quand elle était petite, faisait des soupes avec les fleurs et elle aimait marcher pieds nus, des nœuds dans les cheveux. Une fois, elle a oublié son vélo à la bibliothèque, parce qu’elle était trop absorbée par le livre qu’elle avait emprunté. Et puis la première pellicule qu’elle a développée est sortie voilée de la chambre noire… Plus tard, son diplôme des beaux-arts en poche, elle a donné naissance à son plus grand chef-d’œuvre, son fils. Dès lors, elle a dédié sa créativité à des projets d’utilité sociale et politique, portant les valeurs de l’éducation populaire. Aujourd’hui, elle tente de jouer à nouveau, pour renouer avec des amours anciennes et se réinventer. Les mains dans la terre, les iris en alerte et le langage au cœur. Le monde végétal, la photographie et les mots sont ses points d’appui pour explorer de procédés alternatifs en accord avec ses convictions écologiques, proches de sa relation avec le vivant. Elle aime les archives, la disparition, les ruines… Et ouvrir des possibles.
Au bungalow
Atelier des noyersAu bungalow, c’est l’histoire d’un lieu. Un ailleurs que les gens modestes investissent les week-ends et les vacances. Au bord de la Saône. C’est là que j’ai passé les étés de mon enfance. Aujourd’hui, l’endroit a changé, et il s’agit avec ce livre d’archiver, avant la ruine et l’oubli. Une poésie du peu, un travail de mémoire. Pour la première fois à L’atelier des Noyers, les images sont réunies dans un cahier central. Le dialogue avec le texte est proposé comme une invitation à plonger dans les souvenirs. D’inspiration documentaire, cette typologie un clin d’œil modeste au travail de Bernd et Hilla Becher. Une forme performative, mêlant lectures, projections photographiques et pièces sonores, existe en parallèle du livre.
Présent·e sur le salon :
Vendredi 19 septembre | |
Samedi 20 septembre | |
Dimanche 21 septembre |