Littérature générale

L’autrice Mathilda di Matteo observe et raconte le réel avec acuité, profondeur et humour. Née à Marseille il y a trente ans, elle se passionne très tôt pour les mots et l’écriture. Après avoir étudié à Sciences Po Paris, elle est devenue consultante pour diverses entreprises. Elle explore dans ses textes les relations complexes et les fêlures intimes, avec une prédilection pour les voix de femmes. Son premier roman, La Bonne Mère, révèle une plume précise, vive, drôle et poignante. Passionnée autant par les séries que par son chien Rocky, elle navigue habilement entre culture populaire et littérature classique, attachée à offrir aux lecteurs des histoires tonitruantes où la sensibilité est une force et l’intime une terre commune.

La bonne mère

L'Iconoclaste

800 km : c’est la distance qui sépare Clara de Véro, sa mère, depuis qu’elle a quitté Marseille pour faire des études brillantes à Paris. Ce week-end, pour la première fois, Clara rend visite à ses parents accompagnée. Raphaël est avec elle. Raphaël et ses gestes feutrés, son élégance naturelle, son pedigree bourgeois. À ses côtés, Clara gomme les rondeurs de son accent, lisse ses émotions, cache les photos de sa mère en veste léopard et jupe à strass. Mais l’illusion ne tiendra pas. Dans quelques minutes, il va comprendre. Il va la voir. Véro. Un girafon. C’est ce que pense Véro quand elle aperçoit Raphaël et comprend immédiatement qu’elle ne va pas l’aimer. Avec son dédain, ses mots compliqués pour rien et sa bouche fermée comme une huître. Comment est-ce qu’elle a pu tomber amoureuse de ça, ma minotte ? Voici la preuve qu’elle attendait : elle n’aurait jamais dû la laisser monter à Paris.

Présent(e) sur le salon :

Vendredi 19 septembre
Samedi 20 septembre
Dimanche 21 septembre
Retrouvez l'auteur sur le stand : Les Sandales d'Empédocle

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