Veggie’s Corner : Quand la littérature jeunesse transporte Orianne là où Hommes et faune sauvage ne font qu’un

Orianne est la gérante du restaurant Veggie’s Corner, situé rue Claude Pouillet à Besançon. Passionnée de lecture, elle s’est replongée dans ses souvenirs d’enfance pour nous faire découvrir son livre favori, histoire d’une liaison affective entre un Homme et une lionne de la savane.

Pouvez-vous présenter votre commerce en quelques mots ?

C’est un commerce récent, que nous avons ouvert, mon compagnon et moi, en novembre 2022 ! En fait, c’est un fast-food vegan. Notre promesse, c’est le « fast-good », sur le principe du fast-food mais meilleur au niveau de la qualité, de l’aspect nutritionnel et du goût. Tout est fait maison et vegan : on fait des burgers, des kebabs, des frites, des gâteaux, des boissons… On fait même des glaces à l’italienne vegan, donc c’est pratique pour les gens qui ont des allergies au lactose. On arrive vraiment à tout recréer, sur le goût et les textures ! Et puis en complément, on fait aussi épicerie avec plusieurs produits vegan.

Quel est votre livre coup de cœur ?

J’aime beaucoup lire. Je lis des choses parfois compliquées, mais là, j’ai choisi mon livre préféré quand j’étais enfant : Sirga la lionne. C’est l’histoire d’un petit garçon en Afrique et d’une lionne sauvage qui se rencontrent dans la jungle de façon fortuite. Entre eux se crée un lien très spécial, comme s’ils étaient jumeaux. Et c’est le fil conducteur de tout le livre, même si ce n’est pas uniquement centré sur cette relation.

Pourquoi avoir choisi cet ouvrage ?

C’est un livre qui m’a beaucoup touché, qui a été très important pour moi. J’ai toujours aimé les animaux, en particulier les lions. J’ai toujours rêvé d’aller en Afrique, mais ce n’est toujours pas fait. Alors ce livre m’a fait voyager et rêver ! Ce que j’aime bien aussi, c’est que la nature est un personnage de ce livre. Et puis j’aime beaucoup ce lien entre la lionne et le petit garçon, qui développe des aptitudes pour communiquer avec les animaux. On aimerait tous avoir un lien comme celui-là avec un animal !

Un conseil à donner sur cet ouvrage ?

J’ai détesté les deux premiers chapitres ! J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de répétitions, des scènes de chasse qui m’ont déplu. Mais il ne faut pas s’arrêter à ça ! Si vous lisez ce roman, allez au-delà des deux premiers chapitres pour rentrer vraiment dans l’histoire. Il y a ensuite beaucoup de poésie qui nous transporte ailleurs. D’ailleurs, ce livre a inspiré un film superbe, qui s’appelle l’Enfant Lion, sorti dans les années 90. Il fait vraiment rêver !

Quel est votre rapport à la lecture ?

Quand j’étais au collège, il fallait que nous lisions un livre et que nous fassions une fiche de lecture. Tout le monde avait pris un livre qui faisait quelques pages d’épaisseur. Moi, au contraire, j’avais choisi un ouvrage très épais. Et des livres comme ça, j’en lisais un par semaine. Ça m’a appris à bien maitriser le français ! Je lis moins aujourd’hui parce que j’ai moins le temps. Mais je n’aime pas trop les écrans : je n’ai pas la télé, je ne suis pas sur YouTube. Je regarde quelques films, mais je préfère lire. Par les mots, on peut avoir toutes les émotions possibles, donc je voyage plus en lisant qu’en regardant un film. Comme je suis aussi historienne, je fais beaucoup de recherches sur Besançon et je vais beaucoup aux archives. Donc je lis beaucoup de vieux parchemins et des livres sur l’histoire !